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Carl-Friedrich Gauss
est un astronome, mathématicien et physicien
allemand, né à Brunswick et mort à 78 ans à
Göttingen.
On le considère comme
le plus grand mathématicien de tous les temps. Il
fut un initiateur au niveau de la rigueur, un
grand novateur, un calculateur exceptionnel et un
théoricien
génial. |
A 9 ans, il calcule la somme des
100 premiers nombres en quelques secondes, grâce à
la formule :
1 + 2 + 3 + ... + 100 = |
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= 5050 |
. | Son professeur éberlué, lui prête tous ses
livres, ce qui fait qu'à 11 ans, Gauss avait
autant de connaissances qu'un élève de 15
ans. |
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Il découvre, à 19 ans,
le moyen de dessiner un polygone à 17 côtés avec
un compas et une règle. Il démontre aussi qu'il
est impossible d'en faire de même avec un à 7
côtés.
C'est le premier
progrès enregistré dans ce domaine depuis
l'Antiquité. |
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A 24 ans,
en 1801, il publie un livre qui demeure une bible de
l'arithmétique moderne.
Il détermine, la même année, la trajectoire
de la planète Cérès (découverte par
Piazzi). |
On lui doit le magnétomètre, appareil qui
sert à comparer les intensités et les champs
magnétiques. |
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En 1807,
il devient directeur de l'observatoire de
Göttingen.
A 32
ans, en 1809, Gauss perd sa femme et un fils. Il
perdra aussi en 1831 sa deuxième femme et s'en ira
un moment en Amérique. |
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Ses
travaux concernent toutes les branches des
mathématiques : l'analyse, l'algèbre, la
géométrie, les statistiques, les
probabilités...
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Gauss s'occupera
d'électricité.
En mathématiques, il
travaille sur les nombres a + ib où a et b sont des
entiers, dits nombres
complexes
. La généralisation de ces
nombres (i² = −1) conduisit à d'autres notions du nombre
et au calcul vectoriel.
Gauss démontre, à 22 ans, le
théorème fondamental de l'algèbre énoncé par
d'Alembert :
grâce à ces nombres
complexes
, il pourra factoriser n'importe quel
polynôme. |
Gauss
pense qu'il existe des géométries non euclidiennes où il
existerait plusieurs droites parallèles à une droite
passant par un point et où la somme des angles d'un
triangle serait inférieure à 180°. Craignant le
ridicule, il ne publiera pas ses travaux et laissera à
d'autres le soin de le prouver.
Il cesse de travailler
professionnellement en 1840, se consacre au magnétisme
terrestre et meurt en 1855 durant son
sommeil. |