Auteurs d'extraits de textes littéraires en rapport avec les mathématiques
Trier par DateNomPLATON (427 avant JC −347 avant JC)Omar KHAYYÂM (1048 −1131)François RABELAIS (1494 −1553)Michel Eyquem de MONTAIGNE (1533 −1592)René DESCARTES (1596 −1650)Blaise PASCAL (1623 −1662)Charles PERRAULT (1628 −1703)Nicolas BOILEAU (1636 −1711) Jonathan SWIFT (1667 −1745)VOLTAIRE (1694 −1778)Jean-Jacques ROUSSEAU (1712 −1778)Henri BEYLE, dit STENDHAL (1783 −1842)Victor HUGO (1802 −1885)Jules VERNE (1828 −1905)Alphonse DAUDET (1840 −1897)Emile CHARTIER, dit ALAIN (1868 −1951)Jules SUPERVIELLE (1884 −1960)Marcel PAGNOL (1895 −1974)Antoine de SAINT-EXUPÉRY (1900 −1944)Jacques PRÉVERT (1900 −1977)Raymond QUENEAU (1903 −1976)Hervé BAZIN (1911 −1996)Boris VIAN (1920 −1959)Raymond DEVOS (1922 −2006)
Trier par DateNom
Extrait des Voyages de GulliverCes gens qui sont d'excellents mathématiciens, sont parvenus à une parfaite maîtrise des arts mécaniques, grâce à l'appui et aux encouragements de leur Empereur, grand protecteur de la science. (...) Cinq cents charpentiers et mécaniciens reçurent l'ordre de se mettre immédiatement à l'œuvre pour construire le plus formidable engin qu'ils eussent encore vu. C'était une plate-forme en bois s'élevant à trois pouces au-dessus du sol, de sept pieds de long sur quatre de large, et posée sur vingt-deux roues. (...) Elle fut placée parallèlement à mon corps. Mais la principale difficulté était de me hisser jusqu'à ce véhicule et de m'y installer. Pour cela, on dressa d'abord quatre-vingts poteaux, d'une hauteur d'un pied, et de fortes cordes de la hauteur d'un fil d'emballage furent reliées par des crochets à des bandes que l'on avait passées autour de mon cou, de mes mains, de mon corps et de mes jambes. Neuf cents hommes, choisis parmi les plus vigoureux, reçurent alors l'ordre de tirer sur ces cordes par des poulies fixées aux poteaux et en moins de trois heures je fus ainsi hissé et installé sur la machine, où l'on m'attacha solidement.
Extrait des Voyages de Gulliver
Ces gens qui sont d'excellents mathématiciens, sont parvenus à une parfaite maîtrise des arts mécaniques, grâce à l'appui et aux encouragements de leur Empereur, grand protecteur de la science. (...) Cinq cents charpentiers et mécaniciens reçurent l'ordre de se mettre immédiatement à l'œuvre pour construire le plus formidable engin qu'ils eussent encore vu. C'était une plate-forme en bois s'élevant à trois pouces au-dessus du sol, de sept pieds de long sur quatre de large, et posée sur vingt-deux roues. (...) Elle fut placée parallèlement à mon corps. Mais la principale difficulté était de me hisser jusqu'à ce véhicule et de m'y installer. Pour cela, on dressa d'abord quatre-vingts poteaux, d'une hauteur d'un pied, et de fortes cordes de la hauteur d'un fil d'emballage furent reliées par des crochets à des bandes que l'on avait passées autour de mon cou, de mes mains, de mon corps et de mes jambes. Neuf cents hommes, choisis parmi les plus vigoureux, reçurent alors l'ordre de tirer sur ces cordes par des poulies fixées aux poteaux et en moins de trois heures je fus ainsi hissé et installé sur la machine, où l'on m'attacha solidement.